↑ a b c d et e Lahsen Khabar, Larbi Najimk, Marie-Claude Janex-Favre et Agnès Parquey-Leduc, « Contribution a l’étude de la flore mycologique du Maroc les truffes marocaines (Discomycètes) » Bull. Pour ceux qui préfèrent stocker des truffes fraîches, il est possible de les congeler après les avoir soigneusement découpées et emballées. Sans doute il était nourri chez Lisée et n’avait pas grand faim, mais toute trouvaille est une joie que décuplent encore le plaisir de la recherche et la fièvre de la découverte. Mais pour ceux qui étaient jeunes et solides, les rouleurs, les trimardeurs, commerçants d’occasion, industriels à la manque, marchands de peaux de lapins ou de mine de plomb, il resta impitoyable et féroce et faillit même faire arriver à son maître une sale histoire pour avoir déchiré, en même temps que les bandes molletières, un peu de la viande d’un gentilhomme cornemuseux qui mettait vraiment une insistance trop grande à vouloir, malgré les portes closes, souhaiter le bonjour à Lisée ou à la Guélotte. Quatre automnes passèrent qui tirent de Miraut un maître.

La truffe: Les truffes, qu'est ce? Il connaissait aussi bien et même mieux que son maître les passages favoris des oreillards, et quand il chassait avec Bellone, ils opéraient maintenant régulièrement à la façon des renards, elle faisant le chien et lui le chasseur. Vous pouvez servir avec des asperges vertes, ou mieux pour les connaisseurs Provençaux ‘’des Roumiéu’’ (l’asperge sauvage). Est le Printanier comme ci-dessus, avec adjonction de quenelles en farce de volaille couchées en forme de cordons, de la grosseur et longueur des légumes levés à la colonne. Tartinables de légumes à la truffe, sauces et pâtes de truffes, huiles et vinaigres, sels, condiments et chocolat à la truffe, vous trouverez force et variété pour assaisonner vos mets. Elles sont un mets de luxe dans le monde entier, et ce, depuis l’Antiquité. Pendant le mauvais tems & la tempête, on les couvrira d’une tente gaudronnée, pour les préserver de l’eau salée de la mer, qui les détruiroit si elles en étoient trop mouillées. Combien lui paraissaient supérieures à la pâtée domestique, et hautes en goût et pimentées selon la norme canine, les ventrailles faisandées et puantes découvertes en un coin de haie où les délivrances de vaches arrachées de vive lutte au fumier puissant dans lequel elles avaient croupi et fermenté !

Selon la direction prise, il savait où lu piste s’embrouillerait et de quel côté il faudrait opérer les recherches pour démêler la nouvelle. Si d’aventure, dans les jeux de gueule, il arrivait à l’un d’eux de serrer un peu trop fort et qu’un léger nuage s’ensuivit, le jeu cessait purement et simplement et l’on partait chacun de son côté. Il connaissait la voix de tous les chiens des environs ; quand on était du côté de Velrans, il de Ravageot et du côté de Rocfontaine aux abois de la vieille Fanfare. Comme il connaissait, en bon forestier, la voix de tous les chiens de son triage, il reconnut parfaitement le lancer de Miraut et vint sans délai trouver Lisée. Cependant, le jour où il décida qu’il irait lancer un lièvre, le bout du bois, pas plus que la houle, ne l’arrêta. Il avait un accent particulier, un timbre différent de jappement, un mouvement de chanson de gueule spécial pour chaque gibier et dès son premier mol, dès sa quête même, Lisée pouvait déduire : c’est un lièvre, ou un renard, ou un blaireau, ou un écureuil, ou encore il est sur un piétement de perdrix ou de cailles.

Dès qu’il lui arrivait de lever un lièvre, il devait se dire pour des tas de raisons qui eussent échappé même à Lisée : toi, mon gaillard, tu es jeune, lu feras une pointe en dehors du bois et tu reviendras soit à droite, soit à gauche, j’aurai l’œil, ou encore : oh, oh ! Pourriez-vous me dire où est votre chien ? Tant que j’aurai de quoi nourrir Nisida et Roméo, je supporterai courageusement la misère, et, d’ailleurs, l’exemple d’Homère est là pour nous sauver de toute humiliation. Toutefois, Martel n’aimait pas entendre chasser les chiens en dehors des époques fixées et, s’il était enclin à l’indulgence envers ses compatriotes et disposé à pardonner une première faute, il laissait nettement entendre qu’en cas de récidive son devoir de fonctionnaire l’obligeait à sévir vigoureusement. Quand ils se rencontraient par les rues, ils dressaient le nez, battaient du fouet, s’approchaient sans défiance, se flairaient réciproquement le museau et le reste et, selon que cela leur disait, jouaient quelques minutes à se mordiller, à se rouler, ou à d’autres jeux encore d’une naïve obscénité. Il témoignait d’une indifférence polie, d’une réserve digne et légèrement dédaigneuse envers les étrangers qu’il ne connaissait point, à condition qu’il fussent à peu près vêtus selon la norme paysanne.

Recommended Posts

No comment yet, add your voice below!


Add a Comment

Your email address will not be published. Required fields are marked *